Souplesse

3 octobre 2006 par - Spectacle vivant

La récente parution très complète de l’association des Centres chorégraphiques nationaux et la mise en place du très actif syndicat indépendant « Chorégraphes associés » montrent qu’au delà d’un confort apparent, relatif et institutionnel et de la crise de l’intermittence, le monde chorégraphique et ces auteurs traversent une période de mutation sans précédent, quasi invisible du grand public. A l’heure où les partis politiques semblent plus attirés par l’image qu’ils donnent d’eux mêmes, les contenus pour l’art vivant sont faibles et manquent sérieusement de fonds, dans tous les sens du terme. Manque d’intérêts, priorités sécuritaires, sociales ou financières, rien ne laisse présager d’une véritable vision culturelle, tout au plus une bonne conscience éducative.
Le rapport Latarjet, les différentes études sur l’art vivant, préconisent un meilleur partage des outils de création et de diffusion. Le développement de la danse passe par une véritable formation des élus, villes, départements, régions, et une obligation de l’état de mieux répartir sur le territoire national les moyens d’une politique culturelle chorégraphique. C’est dire le chemin qu’il reste à faire.

 Daniel Larrieu
Administrateur délégué à la danse

 

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