A la recherche du PQ perdu

26 février 2008 par - Divers, Spectacle vivant

Depuis longtemps le monde de l’art vivant tente de se faire entendre auprès des différentes institutions, disons l’état et les partenaires locaux pour résumer, sur l’ensemble des conditions qui déterminent le travail de création et de diffusion de l’art vivant. Les Entretiens de Valois semblent être l’endroit où se répète depuis quelques semaines la nouvelle mise en scène à laquelle nous avons eu la chance de participer, je devrais dire auditionner.
Imaginons une cocotte en papier, vous connaissez, le truc avec les coins de couleurs, t’en veux combien, 8 ou 3, et la cocotte donne sa réponse ou son gage.

Alors d’un coté, les partenaires locaux, régions, départements, villes qui demandent à l’état très groupé, les conditions du partage, entendez, « sympa le déjeuner mais qui règle l’addition ? ».
De l’autre, un truc dont je n’avais pas le souvenir, le patronat, les grandes institutions et les syndicats des représentants du personnel, légitime tout cela mais version frontale, pas commode de s’y retrouver. Je ne suis pas assez dans la réalité.

Dans mon coin, je comptais sur ma cocotte en papier, aller 6 par ici, oh la belle réponse et hop là 3 ici, la table trop grande pour voir et entendre tout le monde. Et puis quelqu’un lâche « PQ », je marque l’arrêt comme à la chasse. PQ, je me dis, « quoi? il me manque un truc, un décodeur, mais j’ai compris vite, « Personnalités Qualifiées » pour passer par les rituels groupes de travail.

J’ai compris, moi, version auteur, j’étais un PQ. On m’a dit discrètement qu’il valait mieux que je sois là comme artiste, c’est à dire bien posé sur la cheminée, en attendant, au cas où on aurait besoin d’idée. A moins que les PQ soient là pour les besoins des uns et des autres, je garde ma cocotte, elle va servir. La prochaine fois, les auteurs feront, promis, des avions à réactions.

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